ATELIERS DE LA MORINERIE- PORTES OUVERTES 2018



Les Ateliers de la Morinerie, c'est
QUOI ?
15 000 m² de friche industrielle reconvertie en un lieu pluridisciplinaire (arts plastiques, arts du spectacle, artisanat d’art...), regroupant 80 ateliers.
QUI ?
— Annie CATELAS et la société CLEN, propriétaire des lieux
— Une centaine d’artistes et d’artisans
— Une cinquantaine d’associations
COMMENT ?
En 2007, sous l’impulsion de la société CLEN, une bribe d’atelier d’artiste s’ébauche sur le site. Aujourd’hui CLEN, mécène engagé, dédie pleinement les Ateliers de la Morinerie au soutien de la création artistique.
OÙ ?
Au 21, rue de la Morinerie à Saint-Pierre-des-Corps

LIGNE VERTE de la ROBERTSAU - Parcours GEODESIA#2

 Un parcours, matérialisé par une Ligne Verte pointillée, relie la maquette GEODESIA#2 à une centaine de plantes sauvages ou invasives dans le quartier de la Robertsau. Dans la maquette, ces plantes sont géantes comparé à leur réalité urbaine. Un étrange renversement d’échelle s’opère et nous invite à requestionner notre rapport au vivant.





























Des formules iconiques chargées de symboles liés à l’environnement et à l’activité l’économique accompagnent la Ligne Verte. Ce langage à la fois familier et intraduisible témoigne de l’incapacité de notre société à formuler clairement sa vision environnementale. Il marque également la duplicité récurrente de nos actions sur le vivant. 









GEODESIA #2 - VIVACITE Strasbourg - Vernissage 18 Mai



VERNISSAGE
18 MAI à l'espace d'Apollonia
18H30 en présence des artistes


Exposition du 19 mai au 2 septembre 2018
mer/ven - 11h à 18h
sam/dim - 14h à 18h

Espace Apollonia
23 rue Boecklin, 67000 Strasbourg

«Vivacité» expérimente l’implication artistique dans la ville.  L’exposition interroge ainsi la manière de réinventer la cité par la dynamique de la création en s’appuyant sur le végétal. Les onze projets installés dans plusieurs lieux ; Apollonia, son jardin, l’Escale, le Lieu d’Europe, le quartier de la Roberstau, sont autant de clins d’œil à la présence du végétal dans nos espaces de vie. Ces sculptures, installations, mises en scènes nous offrent d’autres possibilités d’appréhender notre cité, en découvrant des aspects méconnus et insoupçonnables, son étonnante biodiversité, ses espaces partagés, des promenades créatives. Ces œuvres tantôt ludiques, tantôt critiques, questionnent le rapport complexe que nous entretenons avec le végétal et notre environnement.
Artistes et collectifs : Agnès Rosse, Azara San, Collectif Freemousse, LAAB (Laboratoire Associatif d’Art et de Botanique), Les Nouveaux Voisins, Eduardo Kac, Elparo, Marie-Hélène Richard, Philippe Obliger, Stéphane Clor, The Collective.  En collaboration avec le Lieu d’Europe, L’Escale, Emmaüs Scherwiller et l’ADIR.

GEODESIA #2 - Quartier de l'Europe - Strasbourg

GEODESIA #2 est une oeuvre minérale et végétale en évolution .
C'est une maquette du quartier, précisément du quartier où elle se trouve (quartier des affaires Européennes de Strasbourg) entièrement réalisée avec des chutes de matériaux de la construction récupérés aux alentours de la ville.
Posée dans l'espace urbain et laissée à l'abandon de toute intervention humaine, la maquette est destinée à se transformer en un micro-jardin du Tiers-Paysage. Elle sera possiblement entièrement recouverte de végétation spontanée, et le tracé urbain méconnaissable.
Ce projet propose de délaisser une oeuvre plastique pour la soumettre à l'organisation du vivant. C'est une opération de déplacement du voir vers l'observation et l'expérimentation. On y découvre la résilience du végétal du Tiers-Paysage, refuge de la biodiversité, autrement appelé "plante sauvage de nos rues". On y observe aussi la dégradation de nos matériaux de construction dont la troublante progression évoque aussi bien la beauté des ruines passées que l'impétuosité d'un devenir incertain.

23 rue Boecklin, 67000 Strasbourg
Partenaire de construction  EMAAA Mosaïques
Tous mes remerciements à l'Union des Producteurs de Grès des Vosges, la carrière Loegel, La carrière Rauscher, la carrière Schneider Tuilerie Aleonard, Tuilerie et Briqueterie Wienerbergerl'association Tuilerie SonntagEmmaus Scherwiller  pour leur accueil chaleureux et leur participation en chutes de matériaux.
Dans ce contexte particulier du quartier des affaires européennes, l'utilisation de chutes de tuiles, briques, grès des Vosges rend hommage à l'économie régionale et à l'exploitation responsable des ressources naturelles. Le temps passant sur la maquette, nous verrons le cycle naturel réaliser sa boucle. Ces matériaux reviendront à la terre pour nourrir les végétaux de demain.










POP UP - Bijou d'arbre

En collaboration avec Ménaine LANOË mosaïste

Mosaïque de pilux, verre, marbre, grès, miroir.




POP UP - Bijou d arbre

En collaboration avec Ménaine LANOË mosaïste

Mosaïque de pilux, verre, marbre, grès, miroir.
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RV à l'expo POINTS DE SUSPENSION

Rencontre avec les artistes AZARA San et Laurent VERRIER

LES WEEK-END   29/30 JUILLET  et  5/6 AOUT
samedi 10h - 19h  /   dimanche 15h - 19h









Exposition du 30 juin au 13 août 2017
Eglise Saint-Etienne de BEAUGENCY (45)

Carla Milivinti 06 08 61 07 86
galeriecarlamilivinti5@gmail.com

GRANDE INTRODUCTION - Espace Jaune de Points de suspension




MAMMA MIA IV - Espace Bleu Points de suspension







Article POINTS DE SUSPENSION

Une exposition aux frontières du visible


Qui de l’aveugle ou du voyant voit vraiment?? ». Les deux artistes tentent d’y répondre. © Droits réservés




Jusqu'au 13 août, l'église Saint-Étienne accueille « Points de suspension », une installation de peintures et de sculptures d'Azara San et Laurent Verrier.
Inspirée d'une nouvelle de H.G. Wells, c'est une invitation à voyager au « Pays des aveugles ». Les deux artistes ont constaté que l'essentiel de notre compréhension du monde est confié à la vue. L'art et l'esthétique n'échappent d'ailleurs pas à la règle.
Toucher du regard
Pourtant, « voir est bien plus complexe que d'avoir des yeux ». Les formes, les textures, les reliefs et même les couleurs sont perçus par les aveugles. Dès lors, l'exposition va solliciter le visiteur physiquement. Elle l'invite à saisir l'espace, « en touchant du regard, en regardant avec les doigts ». On comprend qu'elle ne s'adresse pas qu'aux yeux, bien au contraire.
Avec ses peintures sur plastique, transparentes et mobiles, Azara San s'est emparée du lieu en lui affectant des espaces dédiés aux couleurs primaires et à leurs affects pressentis. Elle y associe les sculptures de Laurent Verrier, faites de strates successives d'acier. Particularité de celles-ci, en y « regardant » de plus près, on s'aperçoit que leurs surfaces sont constellées de petits points en relief, qui semblent organisés en une écriture énigmatique. C'est tout simplement du braille qu'utilise l'artiste pour retranscrire la nouvelle de H.G. Wells, ici reproduite, afin d'être lue, à terme, par des aveugles.
J'y vais. Du mardi au vendredi, de 15 à 18 heures ; samedi, de 10 à 13 heures et de 15 à 18 heures ; dimanche, de 15 à 18 heures. Présence des artistes les 29\30 juillet, 5\6 août et sur rendez-vous.

POINTS DE SUSPENSION - expo du 30 juin au 13 août - BEAUGENCY






Vernissage vendredi 30 juin à 18h30

Exposition du 30 juin au 13 août 2017
Eglise Saint-Etienne de BEAUGENCY (45)

Carla Milivinti 06 08 61 07 86
galeriecarlamilivinti5@gmail.com



 AZARA San, peintre de la transparence, et Laurent VERRIER, sculpteur d’acier, explorent les frontières du visible. Convaincus de l’importance d’interroger notre vue, les artistes ont voyagé au “Pays des aveugles” sur les chemins d’un H.G. Wells, d’une Sophie Calle...*
L’exposition restitue leurs impressions, des signes, des codes apparaissent. Les couleurs, les matières se tendent vers le visiteur et l’engage physiquement à toucher du bout des doigts.
Une multitude de vibrations dans un espace de liberté !... Réalité ou mirage?...
“points de suspension”

DOSSIER DE PRESSE A TÉLÉCHARGER ICI 


L’envie de voyager au “pays des aveugles” est venue en lisant la nouvelle de H.G. Wells*. Il dénonce, sur le mode du conte, la fatuité d’un homme voyant qui cherche à dominer une communauté d’aveugles. Mais qui, de l’aveugle ou du voyant, voit vraiment?
Dans cette histoire l’écrivain visionnaire anticipe les problèmes posés par la domination visuelle qui fait aujourd’hui société. Oui, c’est bien à la vue que nous confions l’essentiel de notre compréhension du monde tandis que nos autres sens fânent. Oui, les images nous envahissent et, devant la somme de clichés visuels, notre empressement à consommer des yeux nuit à notre présence. L’art et l’esthétique subissent aussi cette automatisation forcée du regard.
Pourtant, voir est bien plus complexe que d’avoir des yeux. Les formes, les lignes, les couleurs, les textures, les reliefs, les pleins, les vides sont largement perçus par les aveugles. C’est qu’il circule des ondes, des signes et des codes en filigrane, des caractères invisibles à l’oeil nu. On ne possède pas la vue, elle se pratique en lien avec le réel.
“points de suspension” est une exposition de ce retour de voyage au “pays des aveugles”. Elle présente des oeuvres qui tentent de restituer une part de réalité manquée . Elle implique le visiteur physiquement, l’invite à saisir l’espace en touchant du regard et en regardant du bout des doigts.
Ce n’est pas un parcours aveugle mais une proposition d’usage pour une perception visuelle plus complète, plus juste.




POINTS DE SUSPENSION - note d'intention

Amblyope de naissance, j’ai la chance de ne pas bien voir mais d’apprendre à voir tous les jours. Et ce n’est pas une simple histoire d’oeil ! Sauf à voir du bout des yeux qui se limite à recevoir des directives et informations... Il y a surtout voir à bras le corps qui engage l’intégralité de mes perceptions physiques, psychiques et sociales.
Pour “points de suspension” j’ai entrepris de découvrir l’espace de l’église Saint-Etienne de Beaugency avec cette vision pleine, en considérant le dynamisme des affects. Puis j’ai restitué ce que j’ai perçu, non pas en une succession d’images accrochées aux murs, mais en une seule image entière et organisée. Les sculptures de Laurent y sont intégrées.
C’est un tableau à l’echelle du lieu, à parcourir pour voir.



Ce lieu est une cuve qui forme un tout.
Mais aussi une sorte de cube 
que l’on aurait déployé en quatre volets
libérant le champ des couleurs primaires 
et leurs affects pressentis :

espace noir/blanc - rytme, flux, contraste, frontière...
espace jaune - trou, disparition, tas, chantier, côté...
espace rouge - fente, coulure, interdiction, main droite...
espace bleu - tube, gangue, filet, sens unique, mamma mia...

Dans ma recherche je poursuis une peinture dans la relation à...
Peu m’importe qu’elle soit figurative ou tachiste pourvu qu’elle ne se fige pas dans une représentation et qu’elle participe de ce qui l’entoure, en connexion. De cette façon, la peinture fait chair et joue, comme on dit au cinéma.
Transparence, transformation et transfert. Je la traite comme une peau libérée de la toile opaque et de son lourd châssis.
Elle est suspendue à l’espace, se décolle du mur ou le troue. Elle est attachée au temps, emprisonne l’instant ou s’écoule. Et ne se retient pas.

étude beaugency




"repliez la couche supérieure de l'angle inférieur vers le haut, aussi loin que possible"



EXPOSITION BARJU - univers chiffonné




"activer la maison de vacances pour les modérateurs 
en cas d'abus modifier les dates de Noël prochain"












Série des "Univers Chiffonnés"